samedi 20 septembre 2014

La fois où j’ai pleuré à l’église



Je viens d’un milieu uni et aimant et je n’ai jamais vraiment connu d’échec. Les hommes dans mon entourage ne semblent pas vraiment avoir d’émotion. Que tu grandis étant un garçon, exprimer de la vulnérabilité est perçu comme étant « gay » (pensez à votre primaire). Je regarde à qui je suis et considérant d’où je viens, c’est peu surprenant que j’aie de la difficulté à dire la dernière fois que j’ai pleuré, ou même la dernière fois où j’ai eu de l’empathie (être ému dans mes tripes) pour quelqu’un.
Dimanche le 13 septembre, le message à l’église traitait de la liberté des croyants en Christ. En gros, puisque Dieu le Fils est mort pour détruire le pouvoir du péché, les croyants peuvent expérimenter la libération du péché dans leur vie. Par exemple, quelqu’un qui est brisé par l’amertume peut voir son cœur réparé par l’amour de Dieu. Parce que c’est ce que Dieu fait : il réconcilie, il répare et il fait toutes choses nouvelles.
Le prédicateur conclut le message et demande à ceux qui souhaitent expérimenter la délivrance de lever la main. Puis il dit : « alors maintenant le Corps de Christ [l’Église] va s’activer ». Tout le monde est un peu incertain : c’est pas à tous les dimanches qu’on entend qu’il faut « s’activer ». Puis il spécifie ce qu’il veut dire en demandant à ceux qui, dans l’assemblé, n’ont pas levé les mains, d’aller prier avec ceux qui ont levé les mains.
Donc je me retourne et je vois une chère madame dans la soixantaine, cheveux argentés, la main levée, en larmes. Je me dirige vers elle et je la serre dans mes bras, puis deux autres filles se joignent à nous et se mettent à prier pour la madame. Puis comble de l’étrange, pour certainement 60 secondes, les larmes coulaient sur mes joues; je pleurais alors que nous priions pour elle!
La dernière fois que ça m’était arrivé, c’était suite à un échec amoureux. Je n’avais jamais, jusqu’à ce point, pleuré avec quelqu’un.
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Je ne sais pas trop quoi dire de cette expérience, mais « vivre une émotion » m’a permis de réfléchir sur un pan de la vie que j’avais mis au rebut. Quand j’y pense, les émotions ont une place omniprésente dans la Bible.
Questionné sur lequel des commandements de l’Ancien Testament est le plus important, Jésus répond (Matt 22.37-39) :
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Ce qui est convoyé par « cœur », c’est l’idée d’un amour entier : une adoration indivisible. Par âme, le mot renvoie à l’idée  de « l’ensemble des sentiments et des émotions » et « pensée » réfère aux facultés de comprendre et de penser et à l’intelligence.
Jusqu’ici, je vous dirais que je me suis concentré sur aimer Dieu avec mon cœur (de façon indivisible)  et avec ma pensée (honorer Dieu en articulant ma foi à l’aide des outils qu’Il a donné à l’humanité, comme la raison par exemple). Ce qui m’amène à cette question, qu’en est-il de « mon âme »? Qu’en est-il des émotions dans la façon dont j’aime Dieu et d’autant plus la façon dont j’aime mon prochain? Je veux dire, se sentir interpellé dans ses tripes par ce que quelqu’un vit peut t’aider à bien l’aimer, non?
Les émotions sont d’ailleurs une chose que l’humanité a en commun avec Dieu. La différence entre la sensibilité divine et la sensibilité humaine en est cependant une de pureté : les émotions humaines reflètent faiblement ce qui habite Dieu à un niveau de perfection infini : l’amour et la patience, la sainteté, la justice, la bonté, la miséricorde et la fidélité. Aussi aride que la théologie puisse être parfois, le Dieu de la Bible est chaleureux et sensible. Dieu n’est jamais présenté dans la Bible comme un force impersonnelle ou un ordinateur rationnel. Le mouvement de Dieu dans l’histoire est motivée par l’amour : « [...] parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde » et « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique afin que ... » (Jean 17.24 et Jean 3.16).
Jésus lui-même est l’Homme-Dieu parfait dans l’expression de la qualité infinie des émotions : il pleure quand son ami meurt, il explose de rage face au blasphème, il joue gaiement avec les enfants, il expérience l’agonie à Gethsémani. Etc. Ses émotions révèlent la parfaite humanité et à la fois sa pleine divinité.
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Alors que j’écris ceci je me dis que cette anecdote semblera probablement impertinente pour plusieurs d’entre vous, parce que la vie vous a amené à vivre d’avantage d’émotions que j’ai pu en vivre, mais pour moi (et probablement aussi pour mes congénères masculins dans la vingtaine sans enfant), c’est comme un éveil à un tout autre univers.
J’y pense et c’est probablement une des clefs pour aimer véritablement son prochain, avoir une fraternité véritable dans l’église et aimer son Dieu avec tous les aspects de sa personnalité.
Avoir pleuré à l’église en priant pour cette madame c’est, somme toute, banal. Mais ça m’amène à me poser plusieurs questions sur la place des émotions dans ma vie, plusieurs questions qui, j’ai l’impression, seront fécondes au fil du temps.

Quelques nouvelles :
-J’ai eu la grippe cette semaine, je m’en remet à peine. Dimanche matin je visite un énorme temple hindou et au courant de la semaine j’aurai 5 remises de travaux et un examen. Mon mois d’octobre sera extrêmement chargé, parce que la moitié de mes cours finissent à la fin octobre. Novembre-décembre, par comparaison, sera plus relaxe.

Requêtes de prière
-Santé
-Énergie, motivation, passion, concentration, efficacité
-Mes samedi après-midi d’évangélisation avec CCI
-Le choix de mon futur stage (printemps -- été [au Québec] -- automne 2016)

Merci beaucoup pour vos encouragements, pour vos prières et votre support. Je suis toujours content d’interagir avec vous.

Marc-André

samedi 13 septembre 2014

Y’a du crack qui se vend là-bas, là aussi et derrière le liquor store



Mon église est située à 10 minutes du séminaire. L’utilisation la plus commune d’une poussette dans le coin n’est pas pour le transport d’enfants, mais pour servir de garde-robe aux itinérants.
Le genre de misère que je ne voyais pas trop au Saguenay parce qu’elle était mieux cachée.
Le 6 septembre dernier en me rendant à l’église avec un frère, on s’arrête pour discuter avec 2 sans-abri. C’est plus ou moins attirant un sans-abri, mais si tu passes outre ton chemin pour aller à l’église pour ensuite aller répandre la bonne parole, il y a comme un fossé gênant entre la théorie et l’application. Donc on s’arrête et on commence à discuter. L’un d’entre eux est vraiment « épeurant », pas propre, à l’air louche et instable.
Mon ami du séminaire discute de l’évangile avec l’un d’eux, puis nous sommes rejoints par un autre type de City Church. Puis un autre sans-abri arrive. C’est une épave humaine. Son langage est incompréhensible, sa barbe et ses cheveux sont d’une longueur qui témoigne qu’il a oublié l’hygiène depuis plusieurs mois et il est agressif et demande de l’argent. L’homme me taquine un peu et me dit des méchancetés, mais je n’en fait pas vraiment de cas parce que son anglais est incompréhensible.
Deux ou trois mètres plus loin, un quatrième type est assis, proprement vêtu. Je ne l’avais pas remarqué, un peu comme si mon cerveau l’avait ignoré tellement il ne cadrait pas dans le décor.
Il m’interpelle et je m’assois avec. Je m’aperçois qu’il a devant lui un verre d’alcool fort. On discute :
-« Ce gars là [l’homme qui m’avait insulté] n’est pas correct. Je respecte tellement ce que vous faites... prendre du temps pour nous parler et nous apporter la Parole... Ne fait pas attention à lui ».
[...]
- « Ça fait 28 ans qu’il est alcoolique chronique. Ça fait plus longtemps qu’il est dans la rue que nulle part ailleurs. Par exemple, si c’est planifié qu’il aille en réhabilitation demain à 3h00, et bien il n’ira pas. Il ne peut pas! Ensuite la semaine d’après il va prendre un nouveau rendez-vous, mais il n’ira pas ».
[...]
Puis il me parle de ce que c’est vivre dans la rue. Au travers de ces commentaires, cette phrase me frappe :
-« Y’a du crack qui se vend là-bas, par là et derrière le liquor store ».

Je lui pose des question sur son histoire personnelle:

- « Mon père était propriétaire d’un bar et était co-propriétaire d’un autre. Donc entre 14 et 15 ans, j’ai commencé à boire de la bière. C’est le seul modèle que j’ai connu ».
[...]
C'est pas du pepsi
- « J’ai été un alcoolique fonctionnel toute ma vie. Ça fait 3 semaines que je n’ai plus de travail et je bois depuis pour endormir l’ennui ».  
...
En cet après-midi de 13 septembre, je reviens d’aller porter une quarantaine de boîtes-repas résiduelles d’une conférence que nous avions au séminaire aujourd’hui. J’y suis allé avec le président des étudiants... un gars qui travaille dans les rues d’une grande ville au Mozambique l’été. Il me partageait comment la rue était un milieu épouvante : des femmes qui se vendent pour 3$ la nuit, la violence sexuelle homme sur homme, homme sur enfant, homme sur femme, la drogue, la violence, etc. Je traduis l’une de ces pensées : « La rue c’est un milieu épouvantable au-delà de tout ce que l’on peut penser. Tu arrêtes d’utiliser ton intelligence et tu te mets à vivre avec ton instinct. » Ensuite il me décrit la différence entre les différents types d’infections transmises sexuellement qu’il avait vu sur des enfants de la rue... J'ai appris que pour faire la différence  rapidement entre la gonorrhée et les autres, c'était l'odeur. Le genre d’histoire qui te vire à l’envers.
J’ai vu plusieurs fois des vidéos de « visages de crystal meth » (des vidéos avant/après de l’usage soutenu de cette drogue), en pensant à quel point c’était irréel et loin de ma réalité. Pourtant, présentement, c’est à environ 3 minutes d’où je dors. Quand j’étais au Saguenay, c’était là aussi, juste dans les endroits où je ne vais pas.
Alors que nous circulions sous les ponts pour aller à la rencontre des sans-abri, c’était frappant de les voir. Ils sont comme des zombies. Et ça brise le cœur, parce que ce sont des humains; ils sont magnifiquement créés à l’image de Dieu, pourtant leur extérieur est un témoignage criant de la violence du péché. Les choses ne sont ne sont pas comme elles sont sensées l'être et ce monde est profondément brisé.
Néanmoins je me réjouis de connaitre Dieu parce que l’évangile fournit un rock moral incontournable pour aimer son prochain et pour apporter l’espoir à quiconque, peu importe son contexte, son arrière-plan ou les chaines de ses addictions.
Jésus et la femme samaritaine
Jésus allait au-delà des barrières raciales, économiques, politiques et religieuses. Le récit de la femme samaritaine dans Jean 4 est un exemple prenant que l’évangile ne discrimine pas. La narration commence même par « comme il fallait qu’il passe par la Samarie » (Jean 4:4), dénotant le sentiment de nécessité pour Jésus de traverser ce territoire que les Juifs contournaient pour éviter les Samaritains qu’ils considéraient comme des bâtards à la religion hérétique. L’évangile va partout, pas juste dans les belles places.
Néanmoins, Jésus rencontre une femme samaritaine aux abords d’un puits vers midi. Midi étant le moment le plus chaud de la journée, ceci sous-entend que cette femme était une paria qui allait au puits à cette heure pour ne pas croiser personne. On peut penser qu’elle était une prostituée. Néanmoins, Jésus, sans égard à la protection de sa réputation de leader spirituel, l’aborde et lui adresse la parole.
Quand ces disciples le rejoignent (Jean 4:27), « ils furent surpris », parce que c’était quelque chose d’inacceptable socialement. On se rappelle que dans le monde Gréco-romain, et Juif d’autant plus, tu n’adresses pas la parole à une femme qui n’est pas de ta maison. Un peu comme si un rabbin orthodoxe allait au cœur de Gaza aujourd'hui pour déjeuner un de ces samedi matin.
Néanmoins, même si c’est une samaritaine, une pécheresse et une femme, Jésus lui adresse la parole et lui accorde l’amour et la reconnaissance que tout humain est en droit de recevoir. Il lui fait une offre fantastique en Jean 4:14 « [...] celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.» 
L’évangile ne discrimine pas. C’est tout le contraire. C’est le message d’un Dieu compatissant vers une humanité brisée. J’ai été frappé et attristé de rencontrer ces hommes. Mais en même temps je suis content parce que l’évangile c’est l’espoir libérateur de tous le monde. Du plus riche président directeur général jusqu’à mon ami de la rue.

Nouvelles et requêtes de prière :
-Mon futur stage. J’ai appris cette semaine que mon stage n’avait pas besoin d’être dans le même lieu pour les 3 sessions qu’il doit durer. Je vais surement faire mon stage comme assistant d’un professeur du séminaire. Ceci me permettrait de revenir au Québec durant l’été 2016 pour faire davantage de « terrain ». C’est encore très flou et les possibilités sont vastes.
-Mes samedi d’évangélisation avec City Church
-Le bon déroulement de mes études : l’énergie, la passion, l’intelligence et surtout la connaissance personnelle de Dieu.

J’aimerais prier pour vous. Si vous le désirez, vous pouvez m’écrire par facebook ou par courriel à <caron.marc.andre.bible@gmail.com>.

Merci de votre soutient, de vos encouragements, de vos prières et de vos bons mots. Ils font une différence, vraiment.

Marc-André

samedi 6 septembre 2014

La comparaison tue le contement - quelques réflexions sur la prière



Quand tu te compares, tu ne te console pas parce qu’il y a toujours quelqu’un devant toi; que ce soit à l’école, au travail, ou les possessions d’un proche. C’est facile d’être jaloux d’à peu près n’importe quoi.

Je me surprend souvent à juger les motifs des gens et à formuler toutes sortes de raisonnements pour justifier comment je suis et pour dévaluer mes rivaux mentaux afin que je maintienne mon prestige interne. Ce à quoi je veux en venir, c’est que la comparaison tue le contentement. Quand je me compare, j’observe chez moi que les pensées que j’entretiens sont en général négatives, axées sur la jalousie, plutôt qu’un désir de suivre l’exemple de cette personne. Vous savez... les usuelles questions telles que : « comment se fait-il qu’ils ne me l’ont pas demandé [plutôt qu’à lui]? », « pourquoi n’ai-je pas eu droit à ça et lui oui? », et etc. C’est souvent accompagné de plusieurs excellentes raisons pourquoi je serais un meilleur choix.

Donc oui, la comparaison tue le contentement.

Motivé par la jalousie, je cherche à avoir des choses que je n’ai pas besoin d’avoir. Ou peut-être que ce serait bien que je les aie, mais voici la jalousie est surtout un sentiment autodestructeur, un chemin qui ne mène nulle part. Et tout ceci arrive parce que je suis égocentrique (égo signifiant « je » en grec, soi-dit en passant).

Permettez moi de citez un petit récit biblique : Marc 10 :35-37. Jésus et ses disciples approchent Jérusalem et Jésus vient de prédire sa mort et sa résurrection pour la troisième fois (10:32-34), rien de trop rassurant. Le contexte pousse Jacques et Jean à poser une question :

35 Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s'approchèrent de Jésus, et lui dirent: Maître, nous voudrions que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons.
36 Il leur dit: Que voulez-vous que je fasse pour vous?
37 Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.

Je cite John Stott sur le sujet : « ceci se qualifie certainement comme la pire et la plus flagrante des prières égocentriques jamais priées... C’est exactement l’opposé de la vraie prière, dont le but est de ne jamais plier la volonté de Dieu à la nôtre, mais de toujours plier notre volonté à la sienne. Pourtant le monde (et même l’église) est plein de Jacques et de Jean, des chercheurs de renommée, affamé d’honneur et de prestige, mesurant la vie par la réalisation et rêvant éternellement de succès. Ils sont agressivement ambitieux pour eux-mêmes (La Croix du Christ, p. 279) ».

Quand tu te présente devant Dieu en prière, l’exercice te force à l’humilité. Tu considère qui il est et tu reconnais qui tu es. Et si tu es seul, il n’y a personne à qui tu peux mentir. Il n’y a pas de masque que tu peux porter devant Dieu. Et puis ça arrive. La prière me décentre de qui je suis en me mettant en face à qui Dieu est. Ma jalousie dégonfle.


Quand tu vas devant Dieu en prière, tu es obligé de débarquer de ton cheval de noblesse pour aller à genoux. Et donc tu perds le piédestal que tu utilisais pour regarder les autres de haut. Et tu contemple le Père, et tu réalises qui tu es. Fondamentalement, je suis un pécheur, inadéquat en bien des choses. Et c’est quand je gagne une telle perspective de qui je suis vraiment et de qui Dieu est, que je suis contenté et que je cesse de me comparer. Le sens de la grâce résonne très fort.

Plutôt que de jalouser ou de condamner mon prochain, mes collègues, ou mes « ennemis », je prie pour eux. Sais-tu ce qui m’arrive quand je prie pour des gens qui ne me font pas particulièrement lever le poils des bras? Mon amour pour eux grandit. Je les vois comme des frères et des sœurs en Christ, la prière me pousse à voir en eux la dignité inhérente à tous êtres humain de par l’image de Dieu qui est en chacun d’entre nous. À prime abord, il n’y a rien de bien « digne » chez un alcoolique chronique qui vient de passer 28 ans dans la rue.

Tout ça pour dire: la prière me dépouille de mon orgueil, de ma jalousie et de mon attitude de protection-de-mon-prestige. Quand je suis à genoux en prière, je m’enlève la tête de mon nombril et je regarde à la croix : qui je suis, qui Dieu est, et qui est mon prochain. Et je ne vais pas vous mentir, je crois sincèrement que ça me rend moins orgueilleux, moins jaloux et authentiquement content pour les réussites des autres.

Plutôt que d’haïr et de commérer, prier pour le bien de la personne en question, c’est particulièrement bon dans mon cas. Parce que c’est ensuite assez dure de « maudire » cette personne que je viens de « bénir ».

Encore une fois je cite John Stott : « la vraie prière, dont le but est de ne jamais plier la volonté de Dieu à la nôtre, mais de toujours plier notre volonté à la sienne. »

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Quelques nouvelles :
Une après-midi à "apporter le royaume"
J’entame ma troisième semaine. Tout se déroule extrêmement bien. La cohabitation avec mon co-chambreur se déroule à merveille. J’ai beaucoup d’énergie pour me « clancher » des journées d’étude assez extravagantes; je suis reconnaissant de vos prières.

Requête :
-Mes samedi d’évangélisation avec City Church International
-Mes études : l’énergie, la passion, la concentration, la discipline, la rigueur et aimer Jésus
-J’ai appris que mon stage devait se dérouler obligatoirement sur 3 sessions (donc une année complète). Je ne sais pas si je pourrai le faire au Québec, dans ce cas. Ça me cause une certaine frustration, mais au final je sais que tout sera pour mon bien.

Merci de votre soutient, de vos prières, de vos messages d’encouragement et des interactions que j’ai avec vous par message privée/courriel. Si vous avez des requêtes de prière, il me fait plaisir de prier pour vous, n’hésitez pas à m’écrire!